Le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV)
Le virus du papillome humain est la cause la plus fréquente de maladie sexuellement transmissible qui affecte la peau ou les muqueuses. Il existe plus d’une centaine de sous-types différents dont certains (types 6 et 11) causeront des affections bénignes comme des verrues génitales (condylomes) alors que d’autres (types 16 et 18) seront responsables de cancers de la région génitale (notamment col de l’utérus), de la bouche ou de la gorge.
Lorsqu’il n’y a pas eu de relations sexuelles le risque de contraction est nul, mais il augmente considérablement avec le nombre de partenaires sexuels. On estime qu’environ 70-80% des femmes et des hommes sexuellement actifs sont infectés au moins une fois dans leur vie par ces virus.
Le vaccin HPV
Idéalement on débute la vaccination avant la première relation sexuelle (début entre 11-13 ans) car son efficacité diminue s’il y a eu un premier rapport et devient nulle s’il y a eu plusieurs partenaires.
Il faut 2 doses si la vaccination a commencé avant 15 ans (0, puis 4-6 mois), sinon il faut 3 doses. Lorsque la vaccination est débutée avant la vie sexuelle, l’efficacité contre les virus contenus dans le vaccin est proche de 100%.
Il y a deux types de vaccin: Le Gardasil 9 dont l’action est soutenue par un sel d’aluminium ou le Cervarix qui contient un nouveau type d’adjuvant. Ci-joint un article qui décrit la différence entre ces deux vaccins.
Les effets secondaires fréquents sont une réaction au site d’injection telle que douleur, rougeur, gonflement. Des effets généraux comme de la fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires sont un peu moins fréquents, mais peuvent survenir. Les réaction allergiques sont très rares.
En France la vaccination est indiquée chez toutes les jeunes filles et les hommes de moins de 26 s’ils ont des relations sexuelles avec d’autres hommes. En Suisse, le vaccin est recommandé dans le schéma de base pour les filles et dans le schéma complémentaire chez les garçons.